flowcus

Administration / Production / Diffusion

 

La compagnie Flowcus, dirigée par le chorégraphe Bruce Chiefare, revendique une danse à la fois urbaine et contemporaine. Des battles aux prestigieuses compagnies de Hip-Hop, le parcours de Bruce l’amène à penser plus profondément l’acte chorégraphique. Tout en préservant l’essence même et la nécessité d’exister du Hip-hop, il cherche à porter un regard différent et à enrichir une écriture singulière pour la danse urbaine. Le mouvement est au cœur, prétexte à la réflexion et à se redécouvrir. Les gestes sont déconstruits pour offrir les chemins du possible, où chacun peut exister à sa façon. Inspiré par la nature et plus particulièrement par les végétaux, Bruce cultive son jardin de plantes-gestes qu’il cherche à plier, contraindre, entortiller, dévier, toujours de façon organique et foisonnante. Le mouvement ainsi modelé, épuré, devient le terreau des possibles poétiques entre lenteur et sobriété.

La compagnie Flowcus est installée en Bretagne.

Avec un titre en forme de contre-pied, Break invite cinq danseur·euses à cohabiter avec une communauté de bonsaïs. Pour un autre rapport au temps, à l’autre… et au break lui-même.

Sur un plateau nu, parsemé de bonsaïs, cinq corps en jeans, tee-shirt et baskets… Telle est la première image de Break, pièce à travers laquelle Bruce Chiefare poursuit son exploration d’autres manières d’aborder le break, tout en affirmant une danse profondément ancrée dans cette langue, cette culture.

Le mouvement s’inspire du phénomène des palmiers marcheurs qui ont la capacité de se déplacer grâce à des racines aériennes pour repousser ailleurs… Cette aptitude commune aux interprètes, à plier les corps, va dessiner une danse nouvelle, viscérale et organique. La lenteur se déploie dans le mouvement et fédère les corps à travers l’espace. Entre rupture, chute et chaos, une danse se crée en déplacement, évolution et étirement du mouvement. Et sa version in-situ, se réapproprier les espaces, créer pour les lieux. Se renouveler à chaque fois pour produire des créations uniques, singulières à chaque lieu.
Entre l’art du Bonsaï et de la danse Hip Hop, des influences multiples s’entrecroisent. Le duo s’émancipe des cadres de la danse urbaine et produit une danse à leur image entre liberté et légèreté. Certains gestes s’effacent, comme un arbre laisse mourir certaines branches pour en favoriser d’autres en quête de lumière. Le Bonsaï s’adapte, se déplace et se développe par confrontation. Ainsi une poésie se crée dans les corps en mouvement.

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